Description
🏛️ Une histoire de la brasserie Gangloff à Besançon
L’origine de la brasserie remonte à la fin du XVIIIe siècle, lorsque Joseph Greiner établit une brasserie dans le vallon de la Mouillère, suite à une interdiction du Parlement de Franche-Comté en 1778 de brasser dans l’enceinte de la ville pour des raisons d’hygiène. Trois générations de la famille Greiner exploitèrent la brasserie avant qu’elle ne soit vendue en 1869 à Auguste Boiteux. En 1909, Jean-Baptiste Gangloff, originaire de Lorraine, en devint le propriétaire, donnant ainsi son nom à la brasserie.
Apogée et renommée
Sous la direction de Jean-Baptiste Gangloff, la brasserie connait un essor remarquable. Sa bière “Suprême” acquit une notoriété dépassant les frontières régionales, se vendant même à Paris. Au début du XXe siècle, elle était l’une des principales industries alimentaires de Besançon, avec une production estimée à 1 000 hectolitres par mois en 1896. macommune.info//Wikipédia
Déclin et disparition
La brasserie subit des dommages partiels lors du bombardement du quartier de la Viotte le 16 juillet 1943 . Malgré cela, elle poursuivit ses activités jusqu’en 1966, année de sa fermeture définitive, entraînant le licenciement de 75 salariés . Les bâtiments furent démolis en 1968 pour faire place à l’immeuble “Le Président”.
Renaissance artisanale
En 2016, la brasserie Gangloff renaît grâce à Laurent Fumey, fils de viticulteur, qui relance la production de bières sous le nom historique. La nouvelle brasserie artisanale, située à Besançon, propose des bières biologiques brassées selon les principes du Décret sur la Pureté de la Bière. Utilisant des ingrédients locaux, sans sucre ajouté ni additifs, et non filtrées ni pasteurisées, ces bières perpétuent la tradition tout en répondant aux attentes contemporaines des amateurs de bières artisanales.
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